Pièce pour deux êtres depuis toujours enfermé.
Ils parlent par automatisme, se disent des choses qu’ils ont déjà dû se dire des centaines de fois, et se les répètent encore.
A travers des souvenirs, des habitudes et des questions, ils vont combattre avec les armes du cœur l’isolement.
A travers un code défini par leur complicité, ils trouvent chez l'autre le soutien, la protection, et la phrase qui, contre toute attente, le rassurera.
A travers un rythme obsessionnel, marqué par des silences, ils ne font qu’un.
A travers quelques danses, ils ont trouvé un monde peut-être imaginaire, où, en maîtres innocents, ils dominent le vide et le temps. Un monde dans lequel ils se sont certainement enfermés.
De femmes, depuis toujours enfermées.
Cette pièce a reçu l'aide d'encouragement à l'écriture de la DMDTS en 1998.